1563a ??? 미입력

(La partie supérieure du parchemin a été déchirée.)

Nillis est mort. Il a été tué lors d'une escarmouche près de la Forêt elementis.

Mon aîné. Mon garçon. Mort.

Je suis seul. Mes trois enfants sont morts. Mon seul réconfort est de savoir que leur mère a quitté ce monde avant d'avoir pu vivre cette tragédie.

55e jour de service :

C'est sans espoir. Je le comprends à présent. Nous ne faisons que donner nos enfants en pâture aux Worgs.

Nous entraînons des soldats et forgeons des armes avec la conviction que nous sommes de taille à vaincre Tiamat.

Mais même si nous y parvenions, un autre Seigneur Dragon viendrait prendre sa place.

Et tout recommencerait... Et d'autres jeunes vies seraient sacrifiées en vain.

Nillis. Kerran. Alanna. Pourquoi ai-je sacrifié mes enfants ? Pour finir dans une impasse ? Je ne puis l'accepter.

Journal de fonction, jour 59 :

Je n'ai pas cessé d'y réfléchir. Les tribus réians n'ont qu'un seul espoir de survie.

Les Balaurs ont accepté de négocier une fois. Cela signifie que, dans une certaine mesure, ils doivent eux aussi désirer la fin de ce conflit.

Et j'ai entendu dire que Fregion, le plus puissant des Seigneurs Dragons, s'inquiète de la soif de sang et de pouvoir des Balaurs.

C'est un fait qui peut... Non ! Qui DOIT être exploité ! Je pense que c'est le seul moyen de mettre un terme à cette guerre avant que plus de vies ne soient sacrifiées.

Pour mes enfants, pour tous les enfants, je dois essayer.

Journal de fonction, jour 72 :

J'ai conclu un accord avec le Général de brigade Vasharti : informations et points d'accès en échange de la sécurité de la tribu Réian.

Malheureusement, Rentus ne peut être pris sans la mort de ses défenseurs. Cette idée me dérange.

Mais le Général de brigade m'a donné sa garantie personnelle, au nom du Seigneur Fregion, qu'ils seraient les derniers Réians à périr.

Je leur ai dit tellement de choses... Partagé tant d'informations...

Mais si je dois être un traître, qu'il en soit ainsi. Si le massacre des enfants s'arrête, cela en aura valu la peine.